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ETI et IA : tout n’est pas rose !

Les ETI ne sont pas prêtes pour l'IA

ETI et IA : tout n’est pas rose !

Le baromètre Grant Thornton – Opinion Way – Challenges de la confiance dirigeants d’ETI illustre bien l’état d’esprit « nuancé » des chefs d’entreprise.

Tout le monde s’accorde sur le fait que l’IA est un sujet clé mais dès que l’on regarde de près les initiatives concrètes on mesure le gap qui existe entre les grands groupes et les ETI.

Opinion Way vient d’interroger 220 dirigeants d’entreprises et si ils apparaissent être « conscients des avantages significatifs que l’IA peut offrir » la quasi-totalité : 98% « rencontrent divers obstacles sur la voie de son adoption ».

Il en ressort que l’écrasante majorité (80%) des ETI, d’après cette enquête, restent sur une approche « attentistes » ; Seuls 4% déclarent avoir une IA totalement intégrée et 16% disent qu’elle est en cours d’implémentation.

Alors quels sont ces freins qui bloquent donc nos ETI ?

1er frein cité : le coût jugé « élevé ». Là où les grands groupes peuvent initier quelque chose, les ETI, elles, regardent tout de même les prix avant de se lancer.

2ème frein cité : le manque de compétences techniques. En effet, sauf secteur ou cas spécifique nos ETI ne comptent pas des équipes nombreuses de spécialises. La guerre des talents est bien présent.

3ème frein : le « manque de compréhension des avantages de l’IA ». Ce critère là semble en cacher un autre non cité. Cela dénote un cruel manque de compétence. Tous les codir de nos ETI ne sont tout simplement pas assez formés à l’IA.

La formation sera un des points clés dans l’adoption de l’IA par nos ETI. Et force est de constater qu’elles restent là aussi très attentistes ou du moins qu’elles reproduisent les recettes du passé quand il faudrait se saisir du sujet avec énergie et en osant un peu plus.

En effet pour 24% les ETI s’appuient sur la formation continue. On pourrait traduire cela par : pas de budget spécifique IA pour former les équipes. Seules 17% ont mis en place un comité de pilotage sur l’IA. C’est peu ! 5 ETI sur 6 n’ont encore rien mis en place de concret, même si elles sont 26% à travailler à un « cadre de gouvernance ».

Cette étude pointe du doigt le retard des ETI. Elles sont loin de s’emparer du sujet avec créativité enthousiasme et en y mettant les moyens. La course est loin d’être finie et elles peuvent encore se positionner.

Pour autant n’oublions pas que les Français sont nombreux à avoir peu de l’IA, la récente étude du BCG le montre bien. Nous sommes avec les Australiens ceux qui craignent le plus l’IA ! Il y a donc un travail considérable à faire d’information et de formation.

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